lundi 5 septembre 2016

Le sourire d'Angelica (Andrea Camilleri)

Si le cœur a ses raisons, la vengeance aussi. Sous l'emprise de la passion, Montalbano a trop vite oublié cette règle élémentaire... 
À cause d'une phrase scabreuse prononcée par Livia dans son sommeil, Montalbano doute de sa fidélité. Peu après, à la suite d'une étrange série de cambriolages qui frappe un groupe d'amis de la bourgeoisie de Vigàta, il fait la rencontre bouleversante d'Angelica, vivante incarnation de ses rêves d'enfant. Les fantasmagories et les contradictions du commissaire sicilien ne l'aident guère à affronter une machination que nourrit un vieux désir de vengeance. Et dans ce qui semblait d'abord une somnolente enquête, ponctuée de rougets grillés et de promenades sur le môle, Montalbano, malgré le soutien de sa fine équipe du commissariat, ne verra pas venir la violence et la mort. 



Nationalité : Italie 
Né(e) à : Porto Empedocle , le 06/9/1925

Andrea Camilleri est un metteur en scène et un écrivain italien.
En 1982 enfin, à cinquante-sept ans, il publie son premier roman, bientôt suivi de nombreux autres. C'est sa deuxième carrière, celle du romancier, dont l'inspiration suivra une double voie.
Le commissaire Montalbano tirerait son nom de l'admiration que porte Camilleri à Manuel Vázquez Montalbán et son héros Pepe Carvalho, autre investigateur gastronome.
Il connaît un énorme succès en Italie comme ailleurs, notamment grâce à ses romans mettant en scène le commissaire Montalbano. Depuis maintenant des années, les enquêtes du sarcastique Commissaire, ainsi que les atmosphères et le langage italo-sicilien amusant et bien trouvé des romans et des personnages de Camilleri, fascinent des milliers de lecteurs.


Du commissaire Montalbano, je connaissais la série policière télévisée. C'est la première fois que je lis un des romans de Andrea Camilleri. Celui-ci est sorti en septembre 2015 en France. Je dois dire que j'ai été surprise par le langage traduit, mi italien mi sicilien, le patois local, mais au fil du livre j'ai trouvé que cela donnait une touche comique aux dialogues. On sent le tempérament volcanique de Montalbano qu'il contient, j'ai retrouvé aussi Catarella dans toute sa splendeur quand il débite ses phrases grandiloquentes pour dire une chose toute simple.


J'ai retrouvé l'ambiance de la série qui me plaisait beaucoup. L'histoire policière peut sembler banale, il n'y a pas de bagarres, pas de meurtres, tout est suggestif, mais petit à petit on voit se profiler une personnalité criminelle par petites touches, et Montalbano nous démêle tout cela en un clin d’œil final.

Donc pour moi découverte de l'écriture de Camilleri, et j'ai découvert à travers ce roman, un peu plus de la personnalité de Montalbano. Petit roman sans prétention, mais qui m'a bien fait sourire par son langage et les personnages pittoresques.


Note : 4/5

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