dimanche 18 février 2018

Comme un béluga prisonnier des glaces (Léa Viler)


Plusieurs mois après la rupture, Solenn ne parvient toujours pas à faire le deuil de sa passion amoureuse, et souffre d'une grave dépression. Ce traumatisme émotionnel, révélateur d’une souffrance bien plus profonde, va pousser Solenn à une longue et éprouvante introspection, entre errances et thérapies, rémissions et rechutes, espérance et désespoir. 
Cinq ans après son premier roman « L'attrape-rêves », Léa Viler replonge au cœur d'une expérience intime qui fut un tournant décisif de son existence. Roman autobiographique, « Comme un béluga prisonnier des glaces » raconte l'histoire de cette résilience. 



Merci à Léa Viler de m'avoir fait connaître son roman.
Elle m'a donné surtout l'envie de découvrir le premier « L'attrape-rêve ».

Solenn jeune femme en mal d'une rupture, n'arrive pas à dépasser le deuil de son amour. Ce livre est justement le cheminement d'un retour sur soi, de l'acceptation de sa personnalité et de son être, de l'envie de trouver le bonheur envers et contre tout. Mais surtout du dépassement de soi dans l'acceptation de son être tel qu'il est et non pas comme la société voudrait qu'il soit.

Très jolie écriture, fine et agréable, pleine de sensibilité.

Cette page de vie se déroule avec douleur et espérance. Et une fois commencé on a qu'une envie, accompagner Solenn et lui dire : vit ta vie comme tu l'entends.

Merci de ce beau témoignage très intime.


Note : 4/5


Après une rupture amoureuse difficile, Solenn souffrede dépression.
L'auteure, à travers ce récit, nous montre les différentes étapes peut-être inéluctables à passer avant de pouvoir se reconstruire.
Si ce récit semble parfois plaintif, ces étapes où Solenn touchaitle fond, m'ont parue très vraisemblables, très réalistes, comme vécues par l'auteure (je ne suis pas allée vérifier si ces faits étaient autobiographiques).
Cette histoire m'a semblé trés sincère.
Malgré cette dépression, il y a cette petite étincelle qui brille quelque part au fond de Soleen et qui ne demande qu'à refaire surface.
Si le thème de l'homosexualité est abordé, il est restée pour moi très secondaire. La dépression et les ravages qu'elle engendre sur la personne touchée et sur l'entourage sont très bien décrits.
Un roman touchant, émouvant que j'ai lu en quelques heures seulement.



1 commentaire:

  1. Merci Kynicky. Votre commentaire me touche.
    Et je vous confirme qu'il s'agit bien d'un roman autobiographique.
    Cordialement,
    Léa Viler

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